L’Imam Al-Haçan Al-Basriyy que Allah l’agrée était éminent. Il était respecté. Il avait un haut degré. Il avait une grande grâce, un bel aspect et un beau visage tant
qu’il a été dit qu’il était le plus beau des gens de Al-Basrah de son époque. Il avait un aspect parfait et il inspirait
le respect. Avec tout cela, il était un moujahid. C’était un héros. Il était courageux et il n’y en avait pas
beaucoup comme lui. Il était tel un lion dans la guerre lors des batailles. Il avait une grande force et il était extrêmement téméraire et expérimenté parmi les gens.
Al-‘Asma^iyy a rapporté de son père qu’il a dit : « Je n’ai pas vu de poignet plus large
que celui de Al-Haçan Al-Basriyy. Il avait un empan de large ».
D’après Mouhammad Ibnou Sa^d : « Al-Haçan que Allah lui fasse miséricorde avait
rassemblé la science. Il avait un haut degré. Il avait la jurisprudence. Il était digne de confiance. Il avait les forts arguments. Il était honnête. Il était attaché à
l’adoration et à l’ascèse. Il avait beaucoup de science, une grande éloquence et une grande beauté. Il n’a pas été vu dans Al-Basrah qui avait un plus beau visage que lui dans son époque et les gens considéraient qu’il était celui qui ressemblait le plus dans ses
opinions à ^Oumar que Allah l’agrée ».
Quelques qualités remarquables
Al-Haçan était parmi ceux dont le comportement en public correspondait le plus au for intérieur. S’il lui était ordonné
de faire quelque chose selon la Loi de l’Islam, il était de ceux qui s’attachaient le plus à cela et s’il lui était interdit de faire quelque chose, il était celui qui s’en
éloignait le plus. Il était attaché à l’adoration. Il faisait preuve d’humilité. Il était ascète. Il était pieux. Il avait une grande dignité et un grand courage ainsi qu’un très
bon comportement et son aspect était haçan – beau – et son comportement était haçan – bon –, sa science était haçan, et sa voie était
Haçan – bonne – et il est Al-Haçan. Malgré tout
cela, on le voyait rarement rire et s’il lui arrivait, c’était plutôt de sourire et non pas de rire. Il avait toujours du chagrin et il pleurait beaucoup. On ne l’a pas vu une
seule fois sans qu’il soit comme quelqu’un qui vient d’avoir une épreuve. Il pleurait comme s’il voyait le feu de l’enfer devant lui.
Il a été rapporté qu’une fois, il était dans une assemblée et il a demandé à ce qu’on lui ramène de l’eau. Lorsqu’on lui a ramené de l’eau, il s’est évanoui pendant un
certain temps puis lorsqu’il s’est réveillé on lui a demandé la raison pour laquelle il s’était évanoui. Il a répondu que Allah l’agrée : « Je me suis rappelé de la parole de Allah ^azza wa jall (dans sourat
Al-Kahf, ‘ayah 29) au sujet des gens de l’enfer lorsqu’ils
demandent à avoir de l’eau ; il leur est ramené de l’eau tellement bouillante, qu’elle leur brûle le visage. Quelle mauvaise boisson et quel mauvais lieu là où ils seront
».
Quel homme celui dont la crainte a fait atteindre cette grande limite jusqu’à s’évanouir de crainte suite au rappel d’une ‘ayah du Livre de Allah ! Comment n’en serait-il pas ainsi alors qu’il a
été réputé pour son long chagrin, pour ses nombreux pleurs, pour ses larmes qui s’écoulent et pour ses sanglots lorsqu’il pleurait de crainte du châtiment de Allah ? Il a été dit à son sujet qu’il était resté trente années sans rire et quarante années sans plaisanter.En effet, il était
intelligent. Il savait que ce bas-monde n’est pas une finalité et un objectif final. Il a considéré ce bas-monde comme une mer. Il a considéré ses bons actes comme un navire qu’il
utilise pour parvenir au rivage de la sécurité et de la sauvegarde. C’était un savant qui œuvre conformément à la science, qui accomplit des actes surérogatoires pendant la nuit
et des jeûnes surérogatoires pendant le jour. Il multipliait ses actes d’adoration et ses jeûnes.
Lorsqu’un homme venait à lui pour lui demander la science, on voyait cela tout de suite dans la crainte qui le prenait et son ascèse et on voyait cela dans sa langue, dans son
regard que Allah l’agrée. Avec tout cela, que Allah lui fasse
miséricorde, avec tous ses bons caractères, il a rassemblé l’héroïsme dans le jihad dans la voie que Allah agrée et il a en cela une grande histoire. Ainsi, Al-Mouhallab, lorsqu’il voulait combattre les Romains ou autres, il
chargeait Al-Haçan d’être en tête, tant il voyait en lui du courage et de la force pour combattre les hommes et pour
persévérer dans les situations durant lesquelles les gens font preuve de peur. C’était un héros expérimenté qui avait un corps bien formé musclé et il avait un avis très
pertinent, une bonne stratégie et une bonne gestion.
C’était là son degré reconnu par les gens et par les personnes qui étaient dotées de raison, les plus sages parmi les hommes. Sache avec tout ce qui a été cité que
Al-Haçan Al-Basriyy, que Allah lui fasse miséricorde, était réputé pour être très soigneux de sa propre personne. Il nettoyait ses vêtements et son corps et il
s’appliquait beaucoup en cela. Parmi ce qui a été rapporté de lui, c’est qu’il s’appliquait particulièrement à mettre de beaux habits. Il y a en cela, ce qu’ont rapporté
plusieurs, qu’il mettait de beaux habits en hiver et de beaux habits en été. Il mettait aussi un turban noir et il teignait les poils blancs qui apparaissaient dans sa barbe
|